Comment je suis devenu kinésiologue: année sabbatique, partie 2

Suite de mon année sabbatique et de mon séjour au centre de méditation bouddhiste et (re)découverte de la kinésiologie

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James Machu

5/11/20232 min read

Jardin du centre de méditation bouddhiste
Jardin du centre de méditation bouddhiste

En plus des pratiques de méditation dans le centre bouddhique, je souhaitais continuer mon travail de thérapie (en psychothérapie et psychogénéalogie, articles à venir). 2-3 ans auparavant, ma psy m’avait suggéré d’intégrer ce que nous avions travaillé dans le corps. Cela me semblait pertinent, et elle m’avait invité à consulter une kinésiologue. « Une quoi ? » Discipline totalement inconnue pour moi. J’ai testé, et cela ne m’avait pas parlé à l’époque.

Cette pratique m’intriguait tout de même et j’ai demandé si à tout hasard, il n’y avait pas un kinésiologue perdu dans la montagne. Et bien oui, et de très bonne réputation ! Je le consulte. 1ère séance : bluffante ! Je découvre le fonctionnement du test musculaire et que mon corps « parle » sans que mon mental puisse le contrôler.

Rien d’étonnant, cette première séance nous amène sur mon cerveau analytique (ce qui est souvent appelé le cerveau « gauche ») très dominant. J’étais bien un ingénieur, très mental, dans le contrôle. Le kinésiologue m'a invité à développer mon cerveau « droit » qui correspond à l’intuition, la spontanéité, l’émotionnel, la créativité. Et peut-être plus facilement goûter à la joie dont le moine m'avait parlé.

Pendant mes 10 mois à la montagne, j’ai consulté 7 ou 8 fois ce kinésiologue. J’ai pu aborder différentes thématiques : l’expression de mes émotions, mon intuition, ma peur de perdre le contrôle, mon intrépidité, ma tendance au chagrin, mon chemin de vie, la confiance en moi, l’injustice, ma relation à mon père… Peut-être la matière pour d’autres articles.

J’ai profité également de ce temps de retrait à la montagne pour explorer mes envies profondes au niveau professionnel, identifier mes appétences, trouver mon Ikigaï, "sa raison de se lever le matin" selon les Japonais (un article bientôt sur ce concept). Je me suis également fait accompagner par un coach professionnel afin de rester aligné et à l’écoute des opportunités de rebonds professionnels possibles. Et me mettre un petit coup de pied aux fesses, pour me remettre en mouvement à nouveau dans « la vraie vie » ! J'ai signé pour une deuxième année sabbatique, pour prendre le temps d'élaborer mon projet.

Je remplis notamment un questionnaire sur ce qui me motive et me démotive au travail. L’outil me donnait une liste de métiers qui me correspondraient le mieux et qui renforceraient mes chances de m’épanouir dans le monde du travail. 1er de la liste : « Journaliste d’entreprise ». Ça ne me parlait pas du tout ! (Même si je prends plaisir à écrire ces lignes!) Je retrouvais dans le top 7 « conseiller en environnement » et « consultant informatique », plus proches du milieu d’où je viens.

Également dans mon top 7 : « psychothérapeute » (n°2), hypnothérapeute et psychosociologue. Être thérapeute me trottait déjà dans la tête mais là c’était un signe fort ! En bon cerveau gauche, je considère refaire des études en psychologie. Pas motivé. La réponse était peut-être sous mon nez : mon kinésiologue me parle de son école où il s’est formé 20 ans auparavant. C'est sûr que cette technique me fascine! Une semaine plus tard, je participe aux portes ouvertes de l’école de kinésiologie et méthodes associées (EKMA) en visio.

C’est décidé : je vais faire un stage pour découvrir, expérimenter et voir si cela me plait.

A suivre!