Qu'est-ce que la kinésiologie ?
Pourquoi consulter un kinésiologue ? Quels sont les bienfaits de la kinésiologie ?
Qu’est-ce que le test musculaire de kinésiologie
Quelles sont les techniques utilisées en kinésiologie ?
Définition de la kinésiologie
Une approche holistique
Le mot « kinésiologie » vient du grec kinesis (mouvement) et de logos (science, étude) et signifie étymologiquement « étude du mouvement ».
La kinésiologie est une méthode d'accompagnement qui a pour but de rétablir un équilibre dans les domaines physiques, psycho-émotionnels et énergétiques. Elle permet de libérer le stress et le mal-être résultant d'événements stressants tels un déménagement, un deuil, une perte d'emploi, une séparation, etc. Elle permet aussi de développer des aptitudes pour réaliser ses projets et apprendre à mieux se connaître.
Une méthode dite non-conventionnelle ou médecine douce
La kinésiologie ne soigne pas les maladies, elle développe la santé physique et morale en appliquant des concepts de neurosciences, de psychologie, d'énergétique asiatique et de voies réflexes, en passant par le corps.
En effet, la kinésiologie n’est pas une discipline médicale, ne s’y substitue pas, ne pose aucun diagnostic et n’est pas autorisée à prescrire ou à suspendre un traitement médicamenteux.
Si le kinésithérapeute (paramédical classique) aide le patient à une rééducation physique pour rétablir la biomécanique du corps, le kinésiologue (« médecine alternative ») accompagne la personne dans toutes ses dimensions et prend notamment en compte l’impact de ses émotions sur le système musculaire et le corps en général.
La kinésiologie est à la fois une science et un art. Elle suit des méthodes, des protocoles, des règles très précises, et à la fois elle implique une relation directe entre praticien et consultant, ce qui implique subjectivité, feeling, intuition…
Les origines de la kinésiologie
Les prémices d’une nouvelle approche
La base de la kinésiologie est l’utilisation par le kinésiologue de tests musculaires . Les premières traces de l’utilisation d’un test musculaire remonte au début du 20ème siècle aux Etats-Unis. Un chirurgien orthopédiste (RW Lovett) l’utilise pour analyser les handicaps résultant de la polio et des lésions nerveuses. Travaux poursuivis au milieu du siècle par le couple Kendall.
Le Dr George Goodheart, un chiropracteur de Detroit, synthétisa les travaux de Kendall, et établit des liens entre pathologies (douleurs articulaires, troubles à des organes…) et affaiblissement de la tonicité musculaire de muscles spécifiques. Il observa que le renforcement de la tonicité des muscles par palpation de muscles ou par l’utilisation de points spécifiques issus des travaux de Chapman et Bennett dans les années 1930 (ostéopathes américains), améliorait l’état de santé de ses patients.
A la fin des années 60, alors que l’Occident commençait à explorer les approches orientales de la médecine, Goodheart présageait des interrelations entre réaction musculaire, déséquilibres des systèmes lymphatique et vasculaire, et le système de méridiens de la médecine traditionnelle chinoise, ainsi que leurs organes associés. C’est la naissance de la kinésiologie appliquée.
La naissance de différentes techniques
La découverte du test musculaire et ses utilisations dans les dimensions émotionnelles et d’énergétique chinoise ouvrent le champ à différentes branches de la kinésiologie dont :
La méthode du Santé par le toucher du Dr John Thie, qui s’appuie sur la relation muscle-organe-méridien d’acupuncture
La kinésiologie éducative du Dr Paul Dennison, qui s’appuie sur les mécanismes du cerveau pour favoriser l’apprentissage
La méthode 3 en 1 (Three in one concept : corporel, psychique et énergétique) qui peut se résumer à l’idée de désamorcer les émotions passées qui bloquent les perceptions du présent
La kinésiologie en France
L’arrivée de la kinésiologie en France
La kinésiologie rencontre un succès à travers le monde, particulièrement dans les pays anglo-saxons (Etats-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande). Elle est notamment développée en Allemagne, en Suisse et en Espagne.
La kinésiologie fait son apparition en France notamment à travers le couple Rabia et Jean-Claude Guyard, fondateurs du Centre d’Etudes en Médecines Douces en 1976. Ils ont activement contribué à importer cette connaissance des Etats-Unis vers la France et d’autres pays Européens et ont apporté leurs propres expériences en kinésithérapie, ostéopathie, psychologie, yoga, etc. Ils fondent la première école de kinésiologie en 1989 (l’EKMA) dans l’Essonne.
Dérive et danger de la kinésiologie
Comme toute méthode non conventionnelle de soins, la kinésiologie n’est pas exempte de controverses. La kinésiologie appliquée a d’ailleurs une page Wikipédia française peu flatteuse. Comme mentionné plus haut, il est essentiel de préciser que les kinésiologues ne sont pas des professionnels de santé formés pour diagnostiquer ou traiter des maladies. La kinésiologie n’a pas pour vocation la prise en charge de personnes en états pathologiques.
Cependant, le kinésiologue peut rencontrer d’autres cas de souffrances non pris en compte par la médecine, des souffrances certes subjectives mais importantes à prendre en compte pour la santé future de la personne. Le respect d’un code de déontologie est fondamental et le kinésiologue doit placer le bien-être et l’autonomie du consultant au cœur de ses intentions.
La kinésiologie se professionnalise en France
Depuis la création de l’EKMA fin des années 80, les centres de formation et le nombre de praticiens se multiplient. Se monte alors en 1992 la Fédération Française de Kinésiologie qui a pour but d’organiser la pratique de ce nouveau métier, d’assurer la qualité professionnelle des formations et de garantir le respect de la législation.
Face au statut non reconnu et non réglementé de la kinésiologie en France, plusieurs fédérations d’écoles et de praticiens ainsi que des syndicats ont vu le jour pour démontrer la valeur de la kinésiologie en tant que méthode de soin complémentaire et non-conventionnelle, jouant un rôle vital dans le bien-être global.
"Si tu écoutes ton corps lorsqu'il chuchote, tu n'auras pas à l'entendre crier." - Sagesse tibétaine